069 - le respect mutuel Les Hommes qui seront conscientisés au cours des prochaines générations et qui travailleront dans un plan d’ensemble de vie devront vibratoirement comprendre l’importance de fond du respect mutuel. Un être conscient est un être sensible à la vibration qui émane d’un autre être, et cette sensibilité est d’autant plus grande que la conscience de l’être est élevée. Lorsque deux êtres évoluent et que leurs corps subtils s’ajustent à une vibration supérieure, leur sensibilité vis-à-vis l’un de l’autre devient tellement grande que le moindre désaccord vibratoire peut diminuer et forcer la diminution des liens entre eux. Et une telle diminution ne peut être corrigée que par la compréhension et l’élévation de conscience et de sensibilité de la part de celui qui en est responsable. Les Hommes conscients de demain travailleront en étroite collaboration car leur intelligence universelle sera la manifestation de l’intelligence en eux. De sorte que leurs relations devront être de plus en plus parfaites. C’est à ce point que le respect, c’est-à-dire la conscience d’un être ajusté à la conscience d’un autre, deviendra la clé maîtresse des relations humaines et conscientes de l’avenir. Le respect n’est pas une forme seulement, pour l’être conscient. C’est une condition vibratoire de son intelligence qui lui permet d’harmoniser ses vibrations, ses énergies, avec les autres. Le respect est tellement important dans toute société, que là où il commence à disparaître, la société aussi disparaît. Le respect naturel chez un être est proportionnel à l’évolution de son esprit. Plus un esprit est évolué, plus il lui est facile de respecter l’esprit d’un autre. L’esprit sait mesurer l’esprit, et plus il est évolué plus cette mesure est précise. C’est justement cette mesure de l’esprit pour un autre esprit qui a créé sur le plan matériel les valeurs de la civilisation rattachées au respect. Mais la forme du respect, éventuellement, perd de sa vitalité lorsque le respect n’est devenu qu’une convention sociale, telle que nous l’avons découvert depuis la fin des années cinquante. Mais dans la conscience humaine supérieure, le respect revient en puissance, car l’esprit a besoin d’être respecté par un autre esprit à travers la personnalité, car sans le respect l’être conscient ne peut jouir de la présence d’un autre être, car sa sensibilité, sa grande sensibilité vibratoire, l’en empêchera. Le respect, ou la conscience vibratoire de l’autre, ou la mesure d’un autre esprit, interviendra constamment au cours des relations humaines futures de l’être conscient. Et cette conscience sera la force de cohésion qui permettra à deux ou plusieurs êtres d’évoluer et de travailler ensemble en parfaite harmonie vibratoire. Si le respect n’existe pas entre deux êtres, ou chez un être envers l’autre, il sera donné à l’être insensible à cette condition de vie consciente, de réaliser sa situation lorsqu’il se rendra compte que les êtres conscients du respect mutuel s’éloignent, sont obligés de s’éloigner subtilement de lui, afin de chercher ailleurs leur compagnie. Pour les êtres conscients de demain, le respect profond et mutuel de leur esprit sera la force de cohésion qui les liera ensemble au-delà de leurs faiblesses personnelles. Mais si le respect n’existe pas, aucune force ne sera présente pour les lier au-delà de leurs faiblesses, de leurs failles, et ils seront obligés, seuls, de vivre en dehors du noyau puissant et harmonisé créé par ceux-là dont le respect sera la marque évidente, constante, et permanente de leur solidarité amicale. Le respect d’un esprit pour un autre est tellement important que la mesure même d’une société consciente s’y trouve, et que la mesure équivalente de son absence dans une société inconsciente l’amène à sa perte et à l’exploitation égocentrique de l’esprit contre l’autre. Le respect, la conscience vibratoire de l’autre, la sensibilité vis-à-vis de l’autre, qui permet à un être de s’harmoniser à un autre être malgré ses failles, est une définition parfaite de la qualité de conscience d’un Homme. Et quelles que soient les qualités personnelles d’un Homme, si le respect n’est pas naturel chez lui, ses qualités créatives seront rejetées par ceux-là qui auront conscience suffisante pour réaliser le pouvoir de la conscience universelle qui unit, au lieu de la conscience partielle de l’être, qui divise. L’être qui se conscientise a souvent l’impression d’être intelligent, c’est-à-dire qu’il possède encore de la mémoire personnalisée. Et cette situation l’aveugle dans ses relations avec les Hommes, il a tendance à se croire évolué, lorsqu’en fait, il a beaucoup à apprendre de la vie consciente, de la conscience avant d’être réellement intelligent dans sa conscience. De là le manque de respect qui existe entre certains êtres qui s’acheminent vers une conscience supérieure. Le respect est une mesure de l’esprit et tout esprit qui sait respecter l’autre est dans une plus grande mesure réelle, c’est-à-dire libre de la personnalité. Le respect est essentiellement une mesure de l’équilibre d’une personnalité. Plus il y a d’équilibre dans une personnalité, plus il est facile à l’être d’être respectueux vis-à-vis de l’autre. Dès que la personnalité est déséquilibrée, même si l’être se conscientise, même s’il prend conscience de lui-même, un certain temps sera requis pour qu’il puisse être suffisamment dans son esprit, son intelligence, pour que sa personnalité ne fasse pas interférence avec le respect qui est dû à l’Homme. Le respect n’est pas une attitude chez l’être conscient, c’est la continuité de sa conscience dans sa relation avec l’Homme. L’être conscient n’a pas d’attitude : il est, point c’est tout. Mais pour que le respect de l’autre soit une continuité de sa conscience créative, il est impératif que son esprit soit élevé, c’est-à-dire à la hauteur des impressions vibratoires que crée la conscience. Ces impressions vibratoires créées par la conscience deviennent alors la mesure de son respect. Un être conscient par exemple, qui rencontre un être déchu, respectera l’esprit mais non la personnalité. S’il rencontre un être évolué, il respectera à la fois l’esprit et à la fois la personnalité. Le respect n’est dû à la personnalité que si l’esprit est évolué. Sinon, l’absence de courtoisie dans le respect devient nécessaire, car l’être trop inconscient ne peut être trop impressionné de respect, puisque son inconscience ne peut en bénéficier à la mesure de l’être qui le lui rend. Voici un exemple pour expliquer ce point sensible et délicat. Si un être conscient et rempli de respect rencontre un meurtrier, il respectera son esprit, c’est-à-dire qu’il comprendra que l’être est en évolution et que son évolution n’est pas suffisamment avancée, mais il ne pourra respecter la personnalité, c’est-à-dire qu’il ne pourra plier devant la personnalité, car étant totalement faussée et maintenant l’esprit prisonnier, elle ne peut servir à l’évolution d’une société consciente. Il se retirera alors, il n’aura rien à faire avec une telle personnalité bien qu’il puisse en respecter l’esprit. Souvent, dans les grandes prisons où l’on retrouve des personnalités totalement déformées, mais alimentées par de grands esprits, comme dans le cas de ces Hommes qui commettent des crimes contre la société, mais crimes que l’on reconnaît comme provenant de l’activité organisatrice d’un grand esprit. Le cas de l’architecte français qui a défié la police européenne ou le cas de la Brink’s, etc., les individus qui ont monté ces opérations du tonnerre, avaient de grands esprits, mais leur personnalité était déformée. Or, dans les lieux de détention, les prisonniers auront tendance à respecter l’esprit et la personnalité de ces maîtres d’œuvre, jusqu’à en copier les techniques. Ceci n’est pas intelligent. Que les prisonniers respectent l’esprit de ces grands bandits, c’est une chose, mais qu’ils respectent la personnalité, c’en est une autre, puisque la personnalité est totalement sous l’influence astrale. Alors le respect n’est pas une condition psychologique de l’Homme, mais une vibration dans l’esprit, c’est ce qu’il doit être. Le respect est toujours pour l’esprit vis-à-vis de l’esprit, et non pas seulement pour la personnalité. Si cette dernière est en ligne avec l’esprit, alors peut-on la respecter, mais non pas pour des raisons purement psychologiques, mais pour des raisons d’intelligence de l’esprit. Il faudra un certain temps, une certaine évolution, avant que la personnalité de l’Homme devienne réelle, c’est-à-dire qu’elle soit parfaitement équilibrée avec son esprit. Alors il sera facile de respecter la personnalité sans erreur. Mais tant que l’Homme n’est pas à ce stage, il faut respecter d’abord son esprit, avant de bénéficier de sa personnalité, même si elle n’est pas parfaitement ajustée. Sinon, il serait impossible à l’Homme conscient d’entretenir des relations, surtout lorsque sa sensibilité est grandement accrue par la transformation des corps subtils. Alors le respect doit être, au début de l’évolution, dirigé à l’esprit de l’Homme. Plus tard il sera dirigé à sa personnalité. Mais si ceci n’est pas réalisé, il sera impossible à l’être qui se conscientise et qui n’a pas encore une personnalité parfaite, de travailler avec l’autre, car l’un fera l’erreur de juger la personnalité, au lieu d’apprécier l’esprit. Le respect est une clé de voûte dans les relations humaines, et dans le cas extraordinaire des relations entre êtres conscients qui vont vers une conscience supramentale, le respect ne peut être traité à la légère, car tout être conscient, à cause de sa centricité grandissante, peut avec grande facilité créer un choc vibratoire chez une personne qui ne respecte pas son esprit. Ceci est une réalité que les Hommes découvriront avec le temps et qui leur permettra de s’ajuster, c’est-à-dire de perdre une couche d’inconscience née de la personnalité qui n’a pas encore été moulée par le feu de l’esprit. Plus un être est conscient, plus il respecte l’autre, et plus il requiert le respect. Ceci est une loi de l’esprit et non un principe social de la personnalité. Et cette loi de l’esprit est tellement puissante, que viendra le jour ou le temps, dans l’évolution de l’humanité, où cette loi sera appliquée instantanément. Et c’est cette loi qui corrigera les abus de la nouvelle race. Cette loi sera draconienne et permettra à la race de survivre contre les abus, les attaques incessantes des forces astrales et planétaires qui voudront se servir de la personnalité contre l’intelligence ou l’esprit de la race. Le respect dépasse la personnalité, va au-delà de ses faiblesses et mesure l’esprit de l’Homme. Si l’être conscient se sensibilise à ses propres énergies subtiles, cette même sensibilité doit lui permettre de respecter l’autre, sinon sa sensibilité n’est pas suffisante, et beaucoup d’illusions subjectives l’affligent et empêchent que son esprit puisse tendre vers l’esprit de l’autre. La mesure du respect chez une personne est démontrée par la capacité d’aller au-delà de la personnalité et ses failles, pour rencontrer l’esprit sur un pied d’égalité universel, quelle que soit la mesure sociale de la personnalité. Le respect requiert d’un être qu’il soit sécure en lui-même. Là où le respect n’existe pas chez l’Homme, c’est qu’il manifeste une fausse sécurité ou une grande insécurité. Le respect rapproche les Hommes et leur permet de s’entremettre à leur intelligence réelle et laisser leur intelligence réelle éclairer leurs actions, afin qu’ils puissent bien travailler ensemble, bien construire, afin de bien vivre et de vivre avec abondance. Aucun esprit n’est insensible au respect que lui porte un autre esprit. C’est pourquoi le respect est une puissante force dans une société où la loi de fond est l’intelligence créative et universelle. Le respect se diffuse lentement et sûrement lorsqu’il existe, mais son absence est instantanément reconnue chez les gens qui en sont dépourvus. Et souvent ils se retrouvent seuls, car le respect unit et son absence divise et sépare. Beaucoup de gens sont seuls, non pas parce qu’ils le désirent, mais parce qu’ils n’ont pas un esprit qui puisse facilement respecter l’autre, donc eux-mêmes ne commandent pas le respect. La solitude est souvent le produit d’une incapacité de respecter autrui. Dans le cas d’une race supramentale, le respect devient la mesure de l’alliance entre les Hommes et le pouvoir de l’esprit, de l’intelligence réelle, à travers ces Hommes, afin qu’ils puissent parfaitement s’entraider. L’entraide ne peut être créative, c’est-à-dire vécue selon les lois de l’intelligence créative, si le respect n’existe pas parmi les êtres conscients. Le respect sera, dans l’avenir, la mesure de la possibilité, chez les êtres supramentaux, de travailler et de bénéficier d’une intelligence universelle. Sans cette condition de fond, les êtres plus sensibles perdraient énormément d’énergie, à cause des chocs vibratoires causés par l’insensibilité d’esprit chez les autres, et une telle condition sera toujours refusée par l’être conscient, car l’être conscient est suffisamment centrique et sécure dans son intelligence pour facilement remarquer un manque d’intelligence, c’est-à-dire un manque de respect. Le respect, non seulement sera la règle de mesure entre les Hommes conscients, mais il sera aussi la limite au-delà de laquelle le territoire occulte de l’interactivité humaine consciente et supramentale sera fermé à ceux-là qui n’auront pas franchi l’étape primaire de toute conscience réelle : le respect pour l’autre. Aucun Homme n’a besoin de souffrir pour autrui, si l’autre n’est pas suffisamment conscient dans son esprit. Aucun Homme ne doit quoi que ce soit à un autre qui ne se comporte pas avec intelligence. Dans la mesure d’une société consciente, la justification est encore plus révélatrice, car ce n’est plus une condition psycho-sociale de forme, mais une loi d’énergie. Le respect est d’autant plus important dans une société consciente et supramentale que dans une société inconsciente, à cause de la grande sensibilité vibratoire des êtres. Dans une société inconsciente, le respect est en fonction d’une forme quelconque, alors que dans une société consciente, le respect est en fonction de la sensibilité de l’être à l’énergie de la forme utilisée dans leurs relations humaines. Si la forme est mal utilisée, autrement dit si l’être est prisonnier de la forme au lieu d’en être maître, l’énergie mal canalisée de la forme divisera la relation, et rendra sans chaleur le lien entre deux êtres. Tant que l’être est encore inconscient, le respect peut se renouer, mais dans le cas de l’être conscient, lorsque le respect manque, vient le jour où il n’y a plus d’énergie pour renouer ces deux êtres comme auparavant. Les lois de la lumière sont aussi sévères que parfaites, et l’Homme doit évoluer pour les bien connaître et en bénéficier. La sixième race de l’Homme ne sera pas le produit d’une génération instantanée, elle grandira et croîtra en nombre avec les siècles, mais ces lois seront appliquées dès le début, car déjà la lumière est sur le globe. Le respect fera transpirer entre les Hommes l’amour qu’ils connaîtront dans l’éther, autrement dit, pour l’être conscient de la sixième race, l’amour est à l’éther ce que le respect est à la Terre matérielle. Le respect pour les êtres de la sixième race sera aussi présent dans leur vie que l’intérêt chez ceux de la cinquième. Le respect transposera en esprit ce que la personnalité au cours de la cinquième évolution raciale aura transposé en manières de toutes sortes. Le respect est un pont entre l’esprit et la personnalité, et de la solidité de ce pont naît la solidité de la nouvelle fraternité de l’Homme. Le respect instruit autrui de ce que l’on est soi-même. L’Homme ne peut compter sur un Homme qui ne connaît pas le respect, car ce dernier transpire de la personnalité, et ce n’est que par la transpiration de l’esprit que l’Homme peut bien comprendre et établir sa relation avec un être, avec un autre. Le respect permet de composer l’être humain, c’est-à-dire de voir le tableau personnalisable de son esprit. Et l’être humain évolué peut très bien projeter sur ce tableau, une image quasi réelle de lui-même. À l’allure d’une personnalité, on se fait bien une image souvent correcte de son esprit, et vice et versa à la mesure objective de l’esprit, on apprécie bien une personnalité. Le respect invite l’Homme à bien vouloir côtoyer autrui, car dans le respect se développe une atmosphère, et c’est de cette atmosphère que naissent les possibilités d’entraide, de travail et de coopération. Sans ce respect, ou là où il fut mis en question, la joie de côtoyer, afin de créer des possibilités nouvelles, des relations fructueuses, s’éteint. L’Homme alors s’appauvrit et vit sans abondance. Le respect corrige les faiblesses issues de la personnalité, car il s’en remet à l’esprit de l’Homme. Il s’en remet à cette partie de l’Homme qui cherche à transpercer la personnalité, à la travailler pour que s’affirme la Lumière de l’intelligence. Le respect invite à la patience, il invite à l’ordre, il invite à la beauté, à l’harmonie. Le respect produit une atmosphère entre les Hommes qui les unit, qui les lie amicalement. Mais il y a le faux respect fondé sur la crainte, le respect de l’esclave pour le maître terrifiant. Ceci est pitoyable et n’existe que parce que les êtres sont sans puissance intérieure, sans volonté réelle, sans intelligence réelle. Ce sont de pauvres êtres affaiblis par la vie qu’ils n’ont jamais comprise, jamais su contrôler. Ce sont ces êtres qui respectent la personnalité despote, car ils n’ont pas suffisamment d’esprit pour voir que la personnalité n’est réelle que si l’esprit est présent. Respecter un Homme parce qu’il est puissant de personnalité, invite à l’esclavage. Respecter un Homme parce qu’il est intelligent de personnalité, invite à être abruti par son charisme. Respecter un être parce que l’on croit qu’il est plus grand que soi, c’est la condamnation de l’Homme à la pauvreté de son propre esprit. Le respect doit naître de l’esprit pour mesurer l’esprit, et non naître de la personnalité pour en faire un culte. Autant le respect peut être noble chez celui qui en est le porteur, autant il peut être dégradant pour celui qui en est la victime forcée. Avoir de la considération pour un être fait partie du respect. Une personne qui manque de considération pour un être cher, manque de respect vis-à-vis de son esprit. Le manque de considération est une forme d’égoïsme, d’égocentrisme, qui prend racine dans le manque de respect. La considération pour un être reflète la chaleur de l’esprit pour l’esprit. Lorsqu’un être manque de considération pour un autre, il est facile de découvrir au fond de cet être une sorte d’égoïsme qui bloque certaines énergies et qui appauvrit les relations humaines. La considération est la fille du respect, elle émane du respect, elle en est la fleur. Trop de gens respectent ceux qu’ils craignent et ne respectent pas ceux qui sont doux. Ceci indique que le respect n’est pas toujours fondé sur l’esprit, mais sur la personnalité. Et un tel respect ne vaut rien, car ces êtres sont incapables de considération. La considération ne peut être séparée du respect, car elle est la manifestation personnalisée du respect que porte un esprit pour un autre esprit. Autrement dit, le respect est à l’esprit ce que la considération est à la personnalité. Et si un être a du respect mais n’a pas de considération, le lien entre son esprit et sa personnalité n’est pas parfaitement établi. La mesure d’un être total, d’un être harmonieux, d’un être complet, se fait selon qu’il y a en lui de la considération pour autrui et du respect. Le respect est à la tête ce que la considération est au cœur, l’un va avec l’autre. Et s’il y a séparation entre les deux, il y aura quelque part manque de sincérité ou manque dans la sincérité. Car la sincérité est le produit du respect venant de la tête et de la considération venant du cœur. Si un être possède ces deux aspects, il sera sincère et les Hommes l’apprécieront et voudront sa compagnie. La sincérité est importante dans la vie, car elle permet à l’Homme d’être reconnu pour ce qu’il est, et apprécié pour ce qu’il est. Si les Hommes ne portent pas cette marque, les Hommes conscients, il sera difficile pour les Hommes de traiter de choses de la vie avec facilité. De sorte que des règles de toutes sortes seront nécessaires pour contrer l’absence de sincérité. C’est ce qui afflige les relations humaines dans la société contemporaine. Il n’y a plus de sincérité, donc les lois abondent et se multiplient, tout ceci parce que le respect de la tête n’est plus, et la considération du cœur est absente. Si le respect est important dans toute société, il devient irremplaçable chez ou parmi les êtres qui développent une conscience supérieure, car ces êtres n’appartiennent plus à l’ordre établi, dans ce sens que leur vie n’est plus dictée de l’extérieur, mais de l’intérieur. Et à cause de cette nouvelle condition de vie, le respect devient pour eux la mesure absolue de leurs relations, n’étant plus capables des subterfuges psychologiques et décadents de l’être inconscient. Cette situation leur permet alors de construire des liens inébranlables et inépuisables, car leur intelligence universelle demeure toujours la force de vie derrière leur action. Donc le respect, pour ainsi dire, représente pour l’être conscient le pont infini entre lui-même et une multitude d’êtres semblables à lui en intelligence réelle. Et cette multitude représente la nouvelle force sociale chez l’Homme, force qui veille à maintenir son propre équilibre, car elle est motivée par une même énergie : celle de la conscience supramentale. Chez l’être conscient, le respect ou son absence devient une question de liaison ou de séparation inévitable, car vient un jour dans la vie de l’être conscient, où le respect se transforme en activités abondamment créées par l’intelligence réelle. Et ces activités demanderont que tous ceux qui y participeront puissent s’entretenir sur une même longueur d’onde, afin que les conflits de personnalité disparaissent et permettent de créer sur le globe une micro-société conscientisée et sécure. Le respect, la sincérité, la considération, touchent tous les coins et recoins de l’expérience humaine. Et ces aspects nobles de l’être conscient sont les méridiens à travers lesquels passent les forces créatives de l’intelligence universelle. Le respect conscient, c’est-à-dire cette capacité de l’Homme conscient de prendre en considération l’élévation de l’esprit chez un être et de passer outre certaines limitations temporaires de la personnalité, ouvrira grandes les portes de la collaboration entre les êtres conscients, et permettra que l’acheminement vers une plus grande et une plus parfaite harmonie entre l’intelligence et la personnalité se fasse au cours des premières phases du cycle nouveau. Demain les êtres conscients seront obligés de se construire un système de vie matérielle à l’intérieur duquel ils seront à l’abri de la conjoncture économique et politique mondiale. Et cet abri ne peut être construit, créé, que par des êtres qui se respectent et qui n’ont pas, ou ne souffrent pas de prétention. La sécurité de l’être conscient sera toujours en fonction de son intelligence réelle. Or, la personnalité peut facilement bloquer le passage de cette énergie, car elle n’est pas encore ajustée. De sorte que le respect devient pour ces êtres la mesure selon laquelle ils peuvent collaborer dans une même intelligence, dans un même esprit. Le plan d’évolution de la sixième race est le pouvoir de l’intelligence, il est issu du pouvoir de l’intelligence. Or ce pouvoir ne peut s’exécuter sur le plan matériel qu’en fonction d’êtres qui comprennent l’importance du respect. Car le respect invite toujours l’intelligence, tandis que son absence invite l’ignorance et le conflit entre les personnes, à cause de la personnalité. Le respect permettra aux êtres qui se conscientisent d’accélérer le processus de la sécurité matérielle au-delà des influences et des conjonctures planétaires. Mais pour que l’Homme puisse harmoniser son intelligence avec les conditions de vie qui existent aujourd’hui sur le globe, il lui faut réaliser que l’ego peut très facilement faire interférence à l’énergie créative. Et c’est ici que le respect devient un point de mire pour tous les êtres conscients qui œuvreront ensemble à briser les chaînes de la condition existentielle et planétaire sur eux. Sans cette conscience aigüe du respect, il serait impossible aux êtres qui, les premiers, réaliseront l’immense travail de collaboration psychique nécessaire, afin de libérer l’être conscient des chaînes de la cinquième phase évolutive de l’humanité. Pour que l’être qui se conscientise devienne totalement libre de la cinquième sous-race et de son pouvoir économique sur l’individu, il lui faut réaliser que la puissance de l’intelligence créative est en fonction de l’ouverture d’un esprit envers un autre, afin de mettre fin au cloisonnement qui, au cours de l’involution, a séparé les Hommes au lieu de les unir et ce, surtout à la fin du vingtième siècle. Pour que l’être puisse réaliser l’importance sociale et le pouvoir social du respect, il n’a qu’à prendre en considération le fait que la vie d’aujourd’hui ne tient plus qu’à un fil, car le respect n’est plus, même dans sa forme inconsciente. À l’intérieur de la conscience d’une nouvelle race, d’une race supramentale, le respect n’est pas seulement une force de cohésion, c’est aussi un besoin vital, car l’Homme ne peut plus vivre de ses relations avec la race ancienne. Il ne peut vivre que de relations nouvelles à l’intérieur d’une conscience universelle qui s’étend et enveloppe ceux-là qui sont dans une même énergie, une même intelligence. Le respect de conscience permettra à la race nouvelle, à ces Hommes conscients, d’échanger en fonction d’une progression exponentielle de leur échange. De sorte que le respect entre les Hommes conscients, non seulement facilitera la communication, mais aussi leur permettra de s’occuper de plusieurs facettes du plan à la fois. De sorte que peu de temps s’en faudra-t-il pour que les êtres en voie de conscientisation réalisent le pouvoir de l’intelligence à travers un nombre grandissant d’êtres qui sont capables de canaliser cette intelligence selon leur niveau d’évolution, et qui sont tout de même unis dans une même longueur d’onde à cause du respect qu’ils se portent. Sans respect, l’intelligence créative ne peut unir les Hommes, car elle ne peut opérer si l’ego est trop dense. L’intelligence créative requiert un minimum de canalisation pour être utilisée par deux êtres, et le respect offre ce minimum de canalisation. Voilà pourquoi le respect est si important. L’intelligence créative doit être utilisée, elle doit être, elle doit devenir fonctionnelle, constructive. Elle doit passer du plan purement psychologique, philosophique, au plan matériel. Et pour que ce passage s’ouvre, il est primordial que les êtres qui se conscientisent réalisent l’importance fondamentale du respect. Deux êtres conscients peuvent communiquer entre eux, même s’ils n’ont pas de respect profond l’un pour l’autre, mais ils ne pourront jamais travailler ensemble pour construire la sphère protectrice et matérielle qui devra englober les êtres conscients pour les protéger contre les inconvénients d’une civilisation qui se meurt. Le respect, la conside´ration et la since´rite´ seront les modes de vie de toute relation humaine supramentale au cours des sie`cles a` venir. Et ceux qui connai^tront ces modes de vie de´couvriront le secret des alliances occultes, et be´ne´ficieront du pouvoir constructif de ces alliances. Ceux qui ne seront pas suffisamment sensibles a` cette condition, seront par le fait-me^me rejete´s de l’alliance, car les forces de l’e´volution doivent e´craser toutes les forces de l’involution. Voila` pourquoi le respect sera la mesure de la relation entre les e^tres conscients, pour que se construise sur le globe une nouvelle condition de vie, une nouvelle condition d’e´volution sociale qui me`nera l’Homme aux confins de ses pouvoirs, de ses forces cre´atives, d’ou` il tirera sa se´curite´ totale et parfaite.